Premières Lignes : L’homme tombé du ciel

Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,

Cette semaine, j’ai commencé avec Les paravers de Millina et Ma lecturothèque une lecture commune du roman L’homme tombé du ciel de Walter Tevis publié chez les éditions Gallmeister dans la collection Totem.

Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque  et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.

4e de couverture

« Débarquant sur Terre en provenance d’un monde mourant, Newton est chargé d’une mission vitale. Une série de brevets inspirés par la haute technologie de sa planète lui permet d’atteindre rapidement son premier objectif : amasser une immense fortune. Mais, obligé de vivre caché, mal adapté à la forte gravité de la Terre, il souffre bientôt d’un mal-être existentiel bien humain. Plus grave encore, en dépit de sa prudence et de son camouflage, il commence à susciter un peu trop de curiosité. Que veut donc ce milliardaire fantasque et mystérieux? La situation devient vite inconfortable, car si les humains sont moins avancés que le peuple de Newton, ils sont aussi plus dangereux. »

Premières lignes

« Après trois kilomètres de marche, il arriva à une ville. A la frontière, un panneau indiquait : HANEYVILLE, 1 400 HABITANTS. C’était bien, c’était une bonne taille. Il était encore tôt il avait choisi de faire ces trois kilomètres à pied pendant la matinée car il faisait plus frais, et les rues étaient encore désertes. Il en traversa quelques-unes dans le petit jour blafard, dérouté par cette étrangeté, tendu et légèrement effrayé. Il essaya de ne pas penser à ce qu’il allait faire. Il y avait déjà suffisamment réfléchi.

Dans le petit quartier commerçant, il trouva ce qu’il cherchait : une minuscule boutique appelée La Boîte à Bijoux. Non loin de là, au coin de la rue, il y avait un banc de bois vert où il alla s’asseoir, le corps endolori par la longue marche qu’il venait d’accomplir.

Quelques minutes plus tard, il vit un être humain.

C’était une femme, une femme à l’air fatigué vêtue d’une robe bleue informe qui se dirigeait vers lui en traînant les pieds. Il détourna rapidement les yeux, sidéré. Il y avait en elle quelque chose qui n’allait pas. Il s’attendait à ce qu’elle soit à peu près de la même taille que lui, mais il dépassait celle-ci de plus d’une tête. Son teint était plus rougeaud et plus sombre qu’il ne le prévoyait. Et c’était étrange de la voir, de la sentir même s’il savait déjà que ce ne serait pas pareil de les voir en vrai que de les regarder à la télévision.

La rue s’anima peu à peu, et tous les habitants étaient à peu près comme la première femme. Il entendit un passant dire : « … comme je dis, des voitures comme ça, on n’en fabrique plus »; et, bien que la prononciation fût bizarre, moins nette qu’il ne se l’imaginait, il comprit facilement.

Plusieurs passants le regardèrent avec insistance, certains d’un air méfiant ; mais cela ne l’inquiéta pas. Il ne s’attendait pas à être attaqué, et après avoir observé les autres, il était certain que ses habits donneraient le change.

(…) »

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9 commentaires sur « Premières Lignes : L’homme tombé du ciel »

      1. Je comprends tout à fait. J’ai hésité, et en même temps je voulais montrer le moment où je me suis dit « OK, je vais aimer » Je trouve ça super d’avoir deux extraits qui sont, au final, assez différents !

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