KAFKA, Franz. La métamorphose. Paris: Flammarion, 2014. 162 p.
KAFKA, Franz; HATT, François. La métamorphose. s.l. : Audible Studios, 2014. 2 h 4 min
Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le roman La métamorphose écrit par Franz Kafka, lu par François Hatt et adapté et publié par Audible Studios. J’ai lu ce livre à la mi-mai tout en faisant d’autres activités comme tondre le gazon, conduire ou encore cuisiner.
4e de couverture

« Publiée en 1915, La Métamorphose est certainement la nouvelle la plus célèbre de Franz Kafka. Gregor Samsa, un représentant de commerce, se réveille un matin transformé en un ‘ monstrueux insecte ‘. À partir de cette situation absurde, Kafka présente une critique sociale, aux multiples lectures possibles, en mêlant thématiques économiques et sociétales et questionnements sur l’individu, le déclassement, la solitude et la mort. »
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Conclusion
Commenter ou donner son avis sur une œuvre si emblématique est une tâche délicate. Afin de rester bref et de ne pas m’égarer, je saute directement à la conclusion.
La métamorphose est un de ces romans que l’on peut classer dans la catégorie des classiques. Publié en 1915, La métamorphose est un roman à la fois fantastique, car la majorité des personnages sont partiellement dans le déni, et à la fois merveilleux, car Gregor semble parfois s’adapter à sa nouvelle condition.
Deux types de narrateurs se partagent le récit. Le personnage principal, Gregor Samsa, est le narrateur présent qui raconte son épouvantable transformation. Le narrateur omniscient, lui, arrive à la fin du livre pour livrer la conclusion.
Ladite métamorphose n’est jamais précise et elle varie au fil du livre. Gregor est transformé en un insecte à carapace. Dans l’imaginaire collectif, Gregor est transformé en un énorme cafard, une répugnante blatte, une invincible coquerelle, mais ce n’est jamais mentionné par l’auteur. Coquerelle, punaise, hanneton ou autre, la personne qui lit l’oeuvre doit se faire sa propre idée de l’inscte. Finalement, Gregor est transformé en un insecte qui nous répugne. Cet insecte change d’une personne à une autre.
Au début, Gregor semble faire 5-6 pieds (150-180 cm). Puis, vers la fin, on compare Gregor à un gros chien, soit probablement 3 pieds (100 cm).
J’ai lu pour la première fois cette œuvre par le biais de mes oreilles grâce au livre audio réalisé par Audible qui reprend l’intégralité du récit.
Comme le mentionne la 4e de couverture, ce livre est une critique sociale de 1915. Face à un employeur tout puissant, le salarié est redevable de tout et ne peut s’accorder de repos ou le luxe… d’être malade.
S’ensuivent toutes les interprétations alternatives. Est-ce un livre sur la mort? Est-ce un livre sur la solitude? Est-ce un livre sur l’invalidité? Est-ce un livre sur la valeur de l’humain pour un employeur? Est-ce simplement une critique de la société des années 1915? L’éventail des possibles est ouvert!
Concernant la fin du livre, dès le début, je n’ai vu que deux conclusions possibles. La mort de Gregor ou son retour à la normale. L’une de ses hypothèses c’est vérifiée.
En nous remettant dans le contexte de l’époque, en 1915, je comprends que ce livre ait fait parler de lui au point de devenir un classique.
Au cours de l’écoute de ce livre, j’ai repensé à la bande dessinée, La revanche des bibliothécaires, que j’ai lu durant l’été 2023 et qui présentait un Gregor en pleine pandémie de COVID-19…
Bonne découverte ou redécouverte!

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Je n’ai toujours pas lu Kafka. Un jour peut-être…
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