Premières lignes : Esperanza 64 t.3

Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,

Je vais commencer incessamment le roman audio Esperanza 64 : Secession (t.3) de Julien Centaure par Audible.

Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque  et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.

4e de couverture

« 20 ans après l’arrivée de l’Esperanza 64 en orbite de Terra, tous les colons, qui dormaient dans ses soutes, vivent désormais sur la planète. Chacun possède un logement, un travail et mange à sa faim. La mission, confiée par Exodus à l’équipage du grand vaisseau, peut donc être considérée comme accomplie.

Cependant, ce succès se doit d’être relativisé, car la grande majorité des colons abhorrent le système en place. Ils voudraient retrouver les fondements, si adaptés au genre humain, que sont la démocratie, la propriété privée et la liberté d’entreprendre. La révolution couve et Élisabeth, acculée, cherche désespérément une solution. »

Premières lignes

Extrait sur Audible

« Comme toujours, à la veille de chaque session du Conseil des Cités, le groupe de réflexion de la Mairie de Fondation se réunissait pour une longue réunion de travail. Il s’agissait là d’une tradition incontournable, qui permettait à Élisabeth de débattre des sujets au programme du conseil avec ceux qui l’assistaient depuis la création de la colonie, 20 ans auparavant. Sans cette réunion préparatoire, elle aurait, bien des fois, été prise de court, le lendemain, face aux critiques souvent virulentes des Maires.

En pénétrant dans la salle, Élisabeth remarqua, avec une satisfaction certaine, que tout le monde était présent, même Roby. D’ordinaire, ce dernier invoquait des interventions délicates de son entreprise de maintenance, nécessitant sa présence, pour ne pas assister à ces réunions. Aiha aussi était là, avec son franc-parler. Pour sa part, elle ne cherchait pas d’excuses à ses absences chroniques, déclarant à qui voulait l’entendre que la politique l’ennuyait profondément, que son travail à l’hôpital l’accaparait et que ses deux jeunes enfants lui prenaient le peu de temps qui lui restait. Mais ce soir, elle était là. Le plus surprenant était sans aucun doute la présence de David, le juge de Fondation qui, d’ordinaire, croulait sous les dossiers de contentieux. Il faut dire que la cité, qui était en quelque sorte la capitale de Terra, avait vu sa population augmenter au fil des années pour s’établir autour de 50 000 habitants. Les 496 autres cités, tout comme Fondation, ne disposaient que d’un seul juge, mais aucune ne dépassait les 30 000 habitants.

Élisabeth alla s’asseoir à sa place habituelle. Elle était ravie. Elle se dit que c’était un peu comme si chacun avait pressenti que quelque chose se préparait et qu’il se devait d’être là. Fallait-il y voir un signe ? C’est en tout cas ainsi qu’elle l’interpréta. Elle aurait très bien pu reporter, encore une fois, sa décision de bouleverser le quotidien de la colonie, comme elle le faisait systématiquement depuis des mois, mais elle décida en cet instant que le moment était venu.

Les autres membres, les habitués, avaient aussi remarqué que tout le monde était présent, et l’atmosphère dans la pièce était comme électrisée, chacun réagissant à sa façon. »

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