Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
La semaine dernière j’ai commencé le roman audio Esperanza 64 : Lumière (t.4) de Julien Centaure par Audible.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Une centaine d’années se sont écoulées, Élisabeth et Nil se réveillent à bord de l’Esperanza 64.
Qu’est devenue Lumière ? Les gens ont-ils respecté le Code de Développement, si cher au cœur de la Guide, ou ont-ils, au contraire, suivi l’exemple de Terra ?
Élisabeth va vite réaliser à quel point ces questions sont secondaires. En premier lieu, les habitants de Lumière ne sont plus seuls : quelque chose de redoutable est là, tapis dans l’ombre. En second lieu, la Guide va devoir faire face au doute : jouer les apprenties sorcières, essayer d’imposer des idées contre nature, ne provoquera-t-il pas le chaos sur la planète ?
Ce tome IV clôture la série Esperanza 64. »
Premières lignes
« An 129
CHAPITRE 1
En ouvrant les yeux, la première pensée d’Élisabeth fut pour Énis, son fils. Une pensée bien triste puisque, même si elle avait l’impression de l’avoir quitté seulement la veille, elle savait que ce n’était malheureusement pas le cas. Il lui suffisait de lire la date : 5 septembre 129, sur l’horloge numérique fixée à la paroi en face d’elle, pour s’en convaincre. Certes, la pièce où se trouvait son unité de vie suspendue ne semblait pas avoir changé, mais cent années s’étaient bel et bien écoulées.
Élisabeth essaya de se détendre. Elle avait le temps d’affronter la réalité. Elle s’ef- força de ne penser à rien, de se prendre pour un nettoyeur.
Le temps s’écoula. De temps en temps quand même, elle jetait un coup d’œil à l’horloge et constatait, sans appréhension, que les minutes passaient.
Son petit stratagème vola en éclat quand soudain, une femme habillée en blanc entra dans la pièce :
-Tout va bien ? demanda-t-elle d’une voix forte, impossible à ignorer.
-Oui.
-Vous savez que vous sortez de cent ans de sommeil artificiel ?
-Oui… à ce propos, je voulais savoir… Énis…
-Votre fils… bien sûr, je comprends. Il n’est malheureusement plus parmi nous, mais vous deviez vous en douter n’est-ce pas ?
-Oui… A-t-il eu une belle vie?
-Une très belle vie.
Élisabeth sourit, à la fois triste et ravie. Énis avait été heureux, que demander de plus?»
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14 commentaires sur « Premières lignes : Esperanza 64 t.4 »