Klem; Niko. Satori : tome 1. Paris : Les humanoides associés, 2009.
Série en 2 tomes
Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le premier tome du manga en deux tomes Satori qui relate l’histoire du fondateur de l’aïkido.
4e de couverture

« L’histoire du fondateur de l’Aïkido!
La sagesse ne peut venir que de l’expérience. L’échec est la voie du succès ; chaque erreur nous apprend quelque chose. »
Autre article sur le sujet
Premières lignes : Tome 1
Mon avis…
Je suis tombé par hasard sur ce manga à ma bibliothèque et la thématique historique de l’aïkido m’a tout de suite intéressé.
Ne connaissant ni les auteurs ni la série, j’ai eu le plaisir de découvrir qu’elle était complète en deux tomes et que les dessins étaient d’une grande qualité.
Tout au long des pages, les dessins de Klem et Niko impressionnent. Parfois, les dessins sont sobres ce qui permet de se concentrer sur les autres cases alentour qui, elles, sont très détaillées ou évoquent une ambiance particulière ou bien encore se concentrent sur l’action.
Ce qui m’a le plus impressionné, ce sont tous les minuscules détails des images : les fleurs, les textures des surfaces (tatamis, vêtements, etc.), le grain du bois sur le bokken (sabre de bois), etc. Tout est propice pour attirer le regard.



L’autre aspect qui m’a impressionné, ce sont les quelques représentations d’ambiance dans certaines scènes. La tension palpable entre les deux adversaires et la fureur du combattant se manifestent tel un puissant osore.
Osore : dans le manga Nura, Le seigneur des Yokaï, la terreur (Osore) est ce qui donne une partie de son pouvoir au yokaï. C’est également l’aura que dégage un combattant vis-à-vis d’un autre combattant.



Plusieurs pages m’ont laissé sans voix face aux dessins qui y sont représentés.
Alors que j’ai adoré tous les aspects des dessins, côté histoire… c’est une toute autre affaire. En résumé, j’ai très peu voire pas du tout compris ce qui se passait… Heureusement, au terme du tome, dix pages nous parlent de la vie des principaux personnages. C’est à ce moment que j’en ai le plus appris.
Conclusion
Je n’ai pas appliqué le dixième droit du lecteur de Pennac (droit de se taire), car malgré que je n’aie pas compris l’histoire, je trouvais absurde de ne pas parler de la qualité des dessins de Klem et Niko.
Les dessins de cette œuvre ont ravi mes yeux et ils m’ont laissé sans mots.
Pour ma part, c’est la fin du voyage avec le manga Satori, car ma bibliothèque n’a pas le second et dernier tome et aussi parce que j’ai décidé d’appliquer le troisième droit du lecteur de Pennac qui est le droit de ne pas finir un livre ou dans mon cas, une série complète.
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