Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
La semaine dernière, j’ai commencé le livre audio La trilogie berlinoise t. 3 de Philip Kerr publié par Le livre de poche.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Publiés pour la première fois entre 1989 et 1991, L’Été de cristal, La Pâle Figure et Un requiem allemand ont pour toile de fond le Ille Reich à son apogée et, après la défaite, l’Allemagne en ruine de 1947. Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Philip Marlowe est à la Californie de la fin des années 1930: un homme solitaire, témoin de son époque. Des rues de Berlin « nettoyées » pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. La différence avec un film noir d’Hollywood, c’est que les principaux protagonistes s’appellent Heydrich, Himmler et Goering…. »
Premières lignes
« C’était une belle et froide journée, une de ces journées qu’on aimerait passer à caresser le chien et à recharger le poêle. Je n’avais ni l’un ni l’autre : le mazout était rare et je n’ai jamais beaucoup aimé les chiens. Cependant, la couverture dans laquelle j’avais enroulé mes jambes me tenait chaud, et je me félicitais de pouvoir travailler à la maison – le salon faisant office de bureau. C’est alors qu’on frappa à ce qui se voulait la porte d’entrée.
Je jurai et me levai du canapé.
– Ça ne prendra qu’une minute, criai-je à travers le panneau de bois. Ne partez pas. (Je tournai la clé dans la serrure et tirai sur la grosse poignée de cuivre.) Ça ira plus vite si vous poussez de votre côté, criai-je à nouveau.
Des chaussures crissèrent sur le palier, puis une pression s’exerça de l’autre côté. La porte frémit et finit par s’ouvrir sur un homme de haute taille d’une soixantaine d’années. Avec ses pommettes saillantes, son nez mince et court, ses rouflaquettes à l’ancienne et son air furieux, il me fit songer à un vieux babouin pas commode. »
Pour en savoir plus
Premières lignes : tome 1, tome 2
Le mardi sur son 31 : tome 1, tome 2
Un avis sur « Premières lignes : La trilogie berlinoise t.3 »