Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
Hier, j’ai commencé le livre Le fusil de chasse de Yasushi Inoué publié par les éditions Le livre de Poche.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Tu avais fini de frotter le canon et tu remontais culasse, que tu avais également nettoyée. Alors tu levas et abaissas plusieurs fois le fusil en épaulant à chaque fois. Mais peu après le fusil ne bougea plus. Tu l’appuyas fermement contre ton épaule et tu visas, en fermant un oeil. Je me rendis compte que le canon était manifestement dirigé vers mon dos.
Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d’adultère. À l’arrivée, l’une des plus belles histoires d’amour de la littérature contemporaine. Avec une formidable économie de moyens dans une langue subtilement, Yasushi dépouillée, Inoué donne la version éternelle du couple maudit. »
Premières lignes
« Un jour, il m’arriva de donner au Compagnon du Chasseur (cette modeste revue publiée par la Société des Chasseurs du Japon) un poème intitulé Le Fusil de chasse.
Cela pourrait laisser supposer que je porte plus ou moins d’intérêt à la chasse, mais la vérité est que j’ai été élevé par une mère qui haïssait toute violence et que je n’ai jamais tenu entre les mains fût-ce une carabine à air comprimé. En fait, l’explication est des plus simples : le garçon qui dirige le Compagnon du Chasseur était mon camarade de classe à l’école secondaire, et soit par caprice, soit, je suppose, pour exprimer avec délicatesse son regret de la manière dont notre amitié s’était refroidie, il me demanda de lui envoyer un poème. Bien que j’avance en âge, je ne puis rester indifférent aux revues spécialisées et je griffonne encore des poèmes au gré de mon inspiration. Toutefois le Compagnon du Chasseur étant étranger à mes préoccupations, en toute autre circonstance j’aurais refusé l’offre de son directeur. Mais je venais d’être inspiré par le rapprochement que j’avais fait entre un fusil de chasse et l’isolement d’un être humain; aussi je résolus d’écrire un poème sur ce thème. »
Du coup, je suis intriguée par ce poème !
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Il est a la page suivante XD. Pour le moment j’embarque peu dans l’histoire
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Ahah, ça va, il n’y a pas trop à attendre pour le découvrir X)
J’espère que tu seras plus emballée par la suite.
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