Premières lignes : Les contes interdits La bête du Gévaudan

Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,

Hier, j’ai commencé le roman Les contes interdits : La bête du Gévaudan de Bryan Perro publié par les éditions ADA.

Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque  et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.

4e de couverture

« Une ancienne légende de 1764 qui refait surface.

L’école du Gévaudan ainsi que la ville qui l’entoure assiégées par des crimes insolites.

Un monstre insidieux qui raconte ses états d’âme.

Le regard du diable et l’intelligence d’un gladiateur rusé, gaillard et habile.

Dans ce Conte Interdit, Bryan Perro revisite la légende de la Bête du Gévaudan, surnom attribué à des canidés ayant mené des attaques souvent mortelles sur des citoyens français du XVIIIe siècle, dans le département de la Lozère. Ne croyez surtout pas que la Bête n’est qu’un énième type de loup-garou… c’est bien plus dangereux! »

Premières lignes

« Il y a un peu de vrai dans la phrase de Jack Torrance, n’est-ce pas, Kevin?

C’est un peu palpable lorsqu’on vient d’une ville de cons, comme tu le dis si bien. Une ville de cons et de connards, mais aussi de connasses et de dindes. Une cité d’abrutis capable de rivaliser pour toutes les médailles d’or aux Olympiques des débiles. Dans la catégorie des crétins, il n’y a pas de plus grands champions que ces loques humaines qui hantent ta ville merdique.

Cette cité, tu la détestes autant que toi, mon champion. Les maisons de bois, les petites rues, les commerces aux façades westerns et son festival de fumier de cheval et de chapeaux de cow-boys, tout ça pue la petitesse d’esprit. Tous ces ignorants qui dansent en ligne en espérant s’accoupler comme des bovins alors qu’ils débordent de bières et de sueur. Tu les détestes, mon Kevin, n’est-ce pas?

Ces ignorants, qui répètent des paroles qu’ils ne comprennent pas sur des airs simplistes composés avec trois accords de guitare mal accordée, sont pathétiques. Ils sont aussi faibles d’esprit que ton père qui tète sa bière, comme un bébé le sein de sa nourrice, et ta mère qui hurle après lui, jour et nuit, afin qu’il s’arrache de son fauteuil pour aller travailler. Ce sont des parasites, tes parents ! Tu le sais, ils te dégoûtent. C’est pour cette raison que tu vis au sous-sol de ton bungalow insipide, dans ton quartier résidentiel déprimant, puis que tu passes le plus clair de ton temps dans ta grotte, ton repaire, c’est-à-dire la cave à moitié finie qui constitue ta misérable chambre.

… »

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