Mon avis… Dans l’abîme du temps

LOVECRAFT,  Howard Phillips. Dans l’abîme du temps. s.l.: Ebooks libres et gratuits, 2006. 162 p.

LOVECRAFT,  Howard Phillips; JUNIÈRES, Pierre. Dans l’abîme du temps.  s.l. : Audible Studios, 2014. 3 h 5 min

Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le roman Dans l’abîme du temps écrit par Howard Phillips Lovecraft, lu par Pierre Junières et adapté et publié par Audible Studios.J’ai lu ce livre au début mai dans le cadre de La semaine à 1000 pages du Pingouin Vert – 6 au 12 mai 2024 tout en faisant d’autres activités comme tondre le gazon, conduire ou encore cuisiner.

4e de couverture

« Dans l’abîme du temps ( The Shadow Out of Time) est l’un des Grands Textes de H. P. Lovecraft. Rédigé en 1935 et publié dans l' »Astounding Stories » de juin 1936, il est édité en français dans le recueil de nouvelles du même nom. Cette nouvelle, assez longue, fut rédigée entre novembre 1934 et février 1935 et fait partie des derniers textes de Lovecraft publiés de son vivant.

La nouvelle retrace près de 30 ans de la vie de Nathaniel Wingate Peaslee, professeur d’économie politique à l’université de Miskatonic. Cet homme, jusque-là sain d’esprit, connaît une période d’amnésie grave entre le 14 mai 1908 et le 27 septembre 1913.

La nouvelle est construite comme une lettre-confession du professeur Peaslee à son fils, également professeur à la Miskatonic en psychologie. »

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Conclusion

Commenter ou donner son avis sur une œuvre d’un auteur si emblématique est une tâche délicate. Afin de rester bref et de ne pas m’égarer, je saute directement à la conclusion.

Dans l’abîme du temps est un de ces romans que l’on peut classer dans la catégorie des classiques. Publié en 1936, Dans l’abîme du temps est une nouvelle fantastique. 

Dès la première ligne, le narrateur présent, Nathaniel Wingate Peaslee, affirme « […] je me refuse à garantir la véracité […] ». Il affirme également à la ligne suivante « On peut espérer que mon aventure fut en tout ou partie une hallucination […] ». Il reprend souvent des formulations semblables, notamment à la fin de la nouvelle. 

Cette hésitation, ce doute vis-à-vis de la frontière entre le réel et l’imaginaire est la caractéristique principale du genre fantastique.

J’ai souvent entendu parler de la réputation de Howard Phillips Lovecraft comme étant un maître de l’horreur et du fantastique. J’ai eu un aperçu de son talent dans le recueil 7 nouvelles de Lovecraft (Mon avis), mais c’est vraiment dans la nouvelle Dans l’abime du temps que je mesure le talent de Lovecraft.

Cette façon qu’a Lovecraft de transmettre le doute entre le réel et l’irréel est prodigieuse. Au travers du récit et du ressenti de Nathaniel Wingate Peaslee, je constate son hésitation à affirmer la véracité de ce qu’il a vécu. Me mettre à la place de Nathaniel et vivre ce qu’il a vécu, je serais comme lui et je me questionnerais également sur la frontière entre le réel et l’irréel de ce que j’ai vécu.

C’est à découvrir ou à redécouvrir!


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