LOVECRAFT, Howard Phillips. 7 nouvelles de Lovecraft. Paris : Compagnie du Savoir, 2020. Audible. 1 h 33 min. (env. 253 p.)

Chers lecteurs et chères lectrices chérissant la lecture,

Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le recueil de nouvelles fantastiques 7 nouvelles de Lovecraft écrit par Howard Phillips Lovecraft que j’ai lu cette semaine.

4^e de couverture

« Voici 7 nouvelles fantastiques courtes de H.P. Lovecraft : Dagon, Celephaïs, La musique d’Eric Zann, Mémoire, Azatoth, Les chats d’Ulthar, Nyarlathotep.

Stephen King a dit de Lovecraft qu’il était « le plus grand artisan du récit classique d’horreur du vingtième siècle. » Ses sources d’inspiration, tout comme ses créations, se réfèrent à la notion d’horreur cosmique, selon laquelle l’être humain est insignifiant à l’échelle du cosmos qui lui est profondément étranger. Ceux qui raisonnent véritablement, comme ses protagonistes, mettent toujours en péril leur santé mentale. On lit souvent Lovecraft pour le mythe qu’il a créé, le mythe de Cthulhu, pour employer l’expression d’August Derleth : l’ensemble des mythes de l’univers de Lovecraft constituaient pour l’auteur une sorte de « panthéon noir ». »

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Premières lignes : 7 nouvelles de Lovecraft

Mon avis…

Comme pour les autres recueils pour lesquels j’ai donné mon avis, j’ai choisi de partager mon avis sur trois des 7 nouvelles de ce recueil.

Ce recueil est composé de sept nouvelles Dagon, Celephaïs, La musique d’Eric Zann, Mémoire, Azatoth, Les chats d’Ulthar, Nyarlathotep.

Dagon

La première nouvelle du recueil est Dagon, elle dure 18 minutes. L’histoire raconte les mésaventures d’un homme fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale et qui s’est échappé. Toutefois, au fil de sa dérive sur l’océan, il aboutit dans un endroit fort singulier…

Ce qui m’a plu dans cette nouvelle, c’est l’imagination de l’auteur et le doute persistant du personnage quant aux événements vécus. Ce doute ressenti par le personnage est l’une des caractéristiques du fantastique.

Celephaïs

La seconde histoire du recueil est Celephaïs, une nouvelle de 20 minutes. Dans celle-ci, un homme riche se voit doté de la capacité de créer et de régner sur un monde situé dans ses rêves.

J’ai aimé que cette histoire soit le fruit de l’imagination débordante d’un homme.

La musique d’Eric Zann

Le troisième récit que j’ai retenu, c’est La musique d’Eric Zann, une nouvelle de 26 minutes. Elle narre l’histoire d’un homme qui a rencontré un musicien de talent dont personne ne connaît l’existence et dont personne ne peut se remémorer le nom de la rue où il vivait.

Je pense que cette nouvelle est ma favorite, car elle m’a fait penser à un conte traditionnel et dont je n’arrive malheureusement pas à me souvenir. J’ai également aimé que le musicien joue de la vièle, un instrument médiéval ressemblant à un violon, et que le personnage principal doute lui-même qu’il ait un jour rencontré Eric Zann faisant ainsi de cette histoire, une nouvelle fantastique.

Conclusion

J’ai souvent entendu parler de la réputation de Howard Phillips Lovecraft comme étant un maître de l’horreur et du fantastique, mais je n’avais jamais lu de ses écrits jusqu’à présent.

Ce recueil de nouvelles m’a permis de découvrir quelques textes qui sont plus axés sur le genre fantastique que sur l’horreur. 

Au cours de l’écoute de ces sept nouvelles, j’ai été impressionné par la richesse du vocabulaire de l’auteur et surpris par les descriptions floues de l’horreur. L’une des descriptions qui m’a étonné était dans ce genre : Davy Jones (Pirates des Caraïbes) est un pirate aux traits de céphalopode dont notre vocabulaire ne saurait décrire précisément ce personnage terrifiant. Bref, à la fois fou, horrifique et riche tout en laissant place à l’imagination du lecteur.

Il est certain que je vais lire ou écouter d’autres histoires de Howard Phillips Lovecraft.