Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
Lundi matin, j’ai commencé la lecture (livre audio par Lizzie) du cinquième volume de la série de romans de science-fiction Dune de Frank Herbert.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Leto II, le Tyran, l’Empereur-Dieu, est mort depuis des milliers d’années, mais son souvenir est dans toutes les mémoires. Sa disparition a entraîné la Grande Famine et la Dispersion de l’humanité à travers les univers. Pourtant ces désordres ont assuré la survie de l’humanité conformément aux plans du Tyran; et ses Prêtres en tirent argument pour justifier leurs ambitions. Mais la Révérende Mère Taraza sait bien que le pouvoir vient de l’Epice, source de la prescience.
La planète Dune, devenue Rakis, restera-t-elle le centre de toutes les intrigues alors que le Bene Tleilax a appris à produire l’Epice sans le secours des vers géants ? Les forces qui se mesurent dans l’ombre sont à l’affût du moindre signe.»
Premières lignes
« Presque toujours, la discipline est cachée, faite pour limiter et non pour libérer. N’en cherchez pas le pourquoi. Méfiez-vous du comment. Inexorablement, le pourquoi mène au paradoxe et le comment vous enferme dans le piège d’un univers de cause et d’effet. Les deux dénient l’infini.
Les Apocryphes d’Arrakis.
« Taraza vous a dit, n’est-ce pas, que nous avons usé onze de ces gholas Duncan Idaho ? Celui-ci est le douzième. »
La vieille Révérende Mère Schwangyu avait énoncé cela sur un ton d’amertume délibéré tout en observant, du parapet du deuxième étage, l’enfant solitaire qui jouait en bas sur la pelouse enclose. À son zénith, le soleil éclatant de la planète Gammu éclaboussait l’enceinte blanche en contrebas d’une lumière crue, comme si un puissant projecteur avait été braqué sur le jeune ghola.
Usé ! se dit la Révérende Mère Lucilla en s’autorisant un bref hochement de tête. Comme le choix des mots et les manières de Schwangyu étaient froids et impersonnels ! Nous avons épuisé notre stock; réapprovisionnez-nous !
L’enfant sur la pelouse paraissait âgé d’une douzaine d’années standard, mais les apparences pouvaient être trompeuses chez un ghola dont la mémoire originelle n’avait pas encore été éveillée. Juste à ce moment-là, il leva la tête vers les deux femmes qui l’observaient. De stature robuste, il avait des yeux perçants qui les fixaient intensément sous la toque noire de ses cheveux de karakul. Le soleil jaune de ce début de printemps projetait une ombre courte à ses pieds. Il avait la peau très
bronzée, mais un léger mouvement de son épaule gauche fit glisser sa combinaison bleue, découvrant quelques millimètres de chair pâle.
« Non seulement ces gholas sont ruineux, mais ils peuvent être extrêmement dangeretre extrêmement dangereux pour nous », déclara Schwangyu. »»
Pour en savoir plus
Premières lignes : Dune vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4
Le mardi sur son 31 : Dune vol. 1, vol. 2, vol. 3, vol. 4
Mon avis : Dune Vol. 1, Vol. 2
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11 commentaires sur « Premières lignes : Dune v.5 »