CONVARD, Didier. Les trois crimes d’Anubis. Paris, Éditions Magnard, 1997. 151 p.
Le confinement dû à la COVID-19, m’a donné l’occasion de faire du rangement et de l’élagage dans mes affaires dont dans mes bibliothèques. J’ai élagué plusieurs livres, j’ai fait la liste de ma collection de mangas et j’ai découvert, au plus grand déplaisir de ma PaL (Pile à lire), des livres que je n’avais jamais lus…
Parmi mes découvertes, j’ai lu Les trois crimes d’Anubis de Didier Convard. Ce roman de type policier vise un public de 12 ans et plus. Découvrez-le avec moi!
Résumé rapide
L’enquêteur Sébastien Victor se voit confier l’enquête sur la mort mystérieuse d’un égyptologue qui a vraisemblablement été assassiné chez lui. Alors qu’il mène l’enquête, deux autres égyptologues décédés dans les mêmes circonstances viendront s’ajouter au casse-tête…
Alors que l’enquête piétine, Canard, un étrange informateur nasillard, viendra à nouveau aider l’inspecteur Victor à y voir plus clair dans son enquête et à suivre la piste qui mène à Anubis.

Style
Les trois crimes d’Anubis est publié aux éditions Magnard. La version du livre lui fait partie de la collection Tipik junior et elle préconise un âge minimum de 12 ans afin de comprendre l’histoire. Elle est la seconde enquête de l’inspecteur Victor et il n’est pas nécessaire d’avoir lu la précédente pour comprendre le livre.
Cette histoire permet aux jeunes de s’initier au genre policier en lisant un roman bien écrit. La grande abondance des figures de style permet à l’auteur d’ajouter de la profondeur à son écriture tout en restant accessible à un jeune public.
Afin de venir accrocher davantage son public, Convard a choisi comme personnage principal un garçon de 12 ans qui, grâce à son mentor Diogène, réussit à cacher à son entourage le fait qu’il est un surdoué. Grâce à sa douance, Quentin est capable de lire en quelques minutes des dizaines de pages et d’enregistrer et de classer le tout dans sa tête. Cette capacité lui confère une capacité de raisonnement plus poussée que celle d’un garçon de 12 ans ordinaire.
Néanmoins, Quentin reste toujours un enfant qui espère que son rêve, que ses parents se remettent ensemble, se réalise un jour. Afin de concrétiser ce rêve, Canard (Quentin) utilise ses facultés afin d’aider, comme informateur anonyme, son père à résoudre ses enquêtes.
Thème
Dans ce roman, Canard aide une nouvelle fois l’inspecteur Victor à résoudre une étrange série de meurtres à saveur égyptienne. Bien que la culture égyptienne soit peu abordée par l’auteur, la mention de Rê, d’Anubis le dieu-chacal ainsi que d’autres éléments permettent de piquer la curiosité sur l’Égypte antique.
Conclusion
Bien qu’elle figure comme fil conducteur de l’histoire, le cadre égyptien de l’histoire peut donner à l’enseignant un moyen d’aborder l’Égypte et au jeune de partir à la découverte de cette culture antique.
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