HEARN, Lafcadio; WILSON, Sean Michael; TAKITA, Inko Ai. Yokai manga : Histoires de fantômes japonais. Noisy-sur-École: Graph Zeppelin, 2021.
Aujourd’hui, je vous présente Yokai manga : Histoires de fantômes japonais que j’ai terminé de lire la semaine dernière.
4e de couverture

« Une jeune mère qui meurt en donnant la vie et revient terrifier sa famille; un farouche samouraï forcé à combattre une tête spectrale nuki-nubi ; un novice ensorcelé par l’image d’une femme d’une grande beauté peinte sur un panneau; le spectre d’une épouse répudiée qui vient se venger de son ex-mari… Ambiance mystérieuse et frissons assurés.
Voici quelques thèmes des 7 histoires traditionnelles de fantômes japonais que regroupe ce recueil de Lafcadio Hearn, l’un des premiers Occidentaux à avoir adopté la nationalité japonaise en 1896. »
Mon avis…
J’ai trouvé certaines histoires de ce recueil répétitives et je ne saurais dire pourquoi. En feuilletant le manga, après ma lecture, je m’aperçois que toutes les légendes présentées sont uniques et qu’elles ont un déroulement, ainsi qu’un dénouement, complètement différent. Je vais mettre cette impression sur le compte de la fatigue et du fait que j’ai lu histoire après histoire. J’aurais peut-être mieux fait de lire une seule histoire par soir et de faire durer le plaisir. C’est ce que j’essaierai pour la lecture des autres mangas de ce trio.
Lafcadio Hearn a collecté de nombreux contes et légendes japonaises durant les 54 années où il a vécu au Japon.
Ces textes ont par la suite été publiés dans des recueils avant d’être repris par le scénariste Sean Michael Wilson. Il a alors sélectionné et travaillé le déroulement des histoires afin qu’elles conviennent au format manga. Dans les sept histoires présentées dans ce recueil, aucune ne présente un déroulement ou un dénouement semblable. De plus, le rythme de chaque histoire lui est propice, ce qui permet à l’intrigue de s’épanouir.
Il ne faudrait pas oublier l’artiste du trio, Inko Ai Takita, qui vient animer l’histoire grâce à un style de dessins réalistes, des traits délicats et beaucoup de détails. La maîtrise de son art se fait sentir par les différences qu’elle applique à ses dessins en fonction de l’atmosphère et du ressenti qu’elle désire atteindre dans une case.

Parmi ces dessins, je ne peux oublier celui du Neke-buri où un samouraï décide de devenir un moine bouddhiste errant et de parcourir le pays. À un moment, il gravit une montagne. Cette scène est dessinée de manière si réaliste que j’ai aisément pu m’imaginer sur cette montagne et admirer le panorama qu’offre le soleil couchant sur les montagnes.

Toujours dans la même histoire, la dessinatrice change de style afin de représenter l’action qui s’y déroule. À ce moment, aucun détail futile n’ose troubler l’action. Toute l’attention du lecteur est mise dans les mouvements des personnages. Le décor ne compte plus.

Tout au long des pages, nous découvrons des contes de fantômes japonais pour le moins surprenants collectés par Lafcadio Hearn, puis scénarisés par Sean Michael Wilson avant d’être illustrés par Inko Ai Takita.
Conclusion
J’ai apprécié ma lecture de ce manga qui présente sept histoires de yokaï, ces créatures japonaises.
Au travers des pages, j’ai pu découvrir des légendes dessinées avec soin qui transportent le lecteur ou l’auditoire (ces histoires pourraient facilement être contées) dans un autre monde ancien et fascinant.
C’est à découvrir!
Je me le note plus plus !!
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Cela ne m’étonne pas que ce soit le genre d’ouvrage où il ne faille pas enchaîner les récits. Je note, en tout cas, merci pour ton retour, et pour les premières pages/lignes que tu as précédemment partagé !
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