Premières lignes : Kolère

Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,

Cette semaine, je lis le roman Kolère de François Thiéry-Mourelet publié par Posidonia Littératures.

Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque  et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.

4e de couverture

« Un expert est missionné pour déterminer si un meurtrier doit être envoyé en prison ou interné en soins psychiatriques. Son enquête sur les rives du Léman l’amène à découvrir de nouveaux indices qui viendront perturber la version officielle. Quitte à se faire quelques ennemis en route… Plus qu’un roman policier, c’est le récit de parcours plutôt dérangés. Des histoires un peu folles qui mêlent intrigues et psychologie, tristesse et drôlerie, toujours avec une touche d’espoir. »

Premières lignes

« Rires. Rires dans l’amphithéâtre. Rires polis, quasi obséquieux. J’en ai remis une couche. Un peu pour montrer qu’on pouvait être le patron et rester proche de ses étudiants, un peu pour retenir leur attention en détendant l’atmosphère. Car le sujet du cours n’était pas spécialement léger. Alors j’ai continué mon numéro.

-Elle s’efface, elle a des trous elle… De quoi je parlais ? Ah ! De la mémoire.

Au dernier rang, j’ai remarqué un homme. Non, il n’avait pas l’allure d’un étudiant, ce type, la soixantaine, cheveux clairsemés, costume à rayures et grosses lunettes. Sur un ton plus grave, j’ai décrit le mécanisme de l’amnésie traumatique, les conséquences des violences, notamment sexuelles, plus particulièrement chez les enfants. J’ai insisté sur les handicaps souvent lourds qui rendent compliquées les vies intellectuelle, scolaire, professionnelle ou sociale. Les sourires s’effaçaient. Les étudiants prenaient des notes. Tous sauf un, le type en costume à rayures et grosses lunettes. Il tenait mal en place, croisait les bras, regardait ses ongles, se grattait l’oreille… Je le connaissais, c’était sûr. J’ai repris mon monologue. »

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5 commentaires sur « Premières lignes : Kolère »

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