Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
Lundi, j’ai commencé le livre (j’ai choisi la version audio) Les temps ultramodernes de Laurent Genefort publié par les éditions Albin Michel (pour ma part c’est sur Audible).
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« En 1895, d’énormes gisements de cavorite, un métal capable d’annuler la gravité, sont découverts. C’est le début d’une conquête massive des airs et de l’espace. Des paquebots volants relient les capitales ou voguent jusqu’à une Mars colonisée. Mais vingt-cinq ans plus tard, les réserves s’amenuisent et les empires occidentaux luttent pour récupérer les dernières miettes du précieux métal. »
Premières lignes
« Chapitre 1
William John Lamont enfin retrouvé!
Le drame boursier a connu son épilogue dans la journée du 7 septembre. Une frégate aérienne des douanes britanniques a retrouvé le courtier new-yorkais à trente-quatre kilomètres d’altitude. Ruiné par le krach de la cavorite, William J. Lamont s’était défenestré le 15 mai 1923, quatre jours après le « vendredi noir ». Il avait préalablement écrit une lettre d’excuses aux clients dont il avait causé la banqueroute, puis s’était sanglé dans une ceinture de cavorite. Le métal antigravitatif l’avait emporté dans les airs sitôt la fenêtre du building franchie. Sa dépouille flottait depuis quatorze mois, congelée par le froid sibérien régnant dans la stratosphère. Porté par les vents ténus de haute altitude, le businessman tournoyait comme un astre.
On considérait le corps comme perdu. Miracle ! Repéré par un astronome amateur qui a donné l’alerte, il a pu être récupéré par la frégate. Il sera rapatrié par le prochain paquebot de la White Star.
Chapitre 2
Dans la poche de son manteau, la lettre de convocation était froissée à force d’être serrée. Renée la posa sur sa jupe, pour la lisser avec application. Sur la banquette en face d’elle, un rire étouffé lui fit lever la tête. Les quatre heures du trajet ferroviaire lui avaient permis d’étudier à loisir les passagers du compartiment. Face à elle et flanquée de deux marmots boudeurs, une matrone somnolait, le menton enfoncé dans son fichu. Assis à côté, un homme à petite moustache cirée, comme tracée au fusain, était plongé dans la lecture d’un numéro du Temps daté de la veille : le 19 novembre 1924. Son voisin de gauche, un commis voyageur d’une cinquantaine d’années, aurait pu payer double tarif tant il occupait de place. Entre ses joues couperosées, sa bouche évoquait l’embouchure évasée d’un cor de chasse. Le dernier voyageur à sa droite, avec son allure efflanquée et son air d’adolescent rêveur, semblait le négatif de son épais voisin, sans cesse à l’affût d’une saillie à caser. Celui-là aurait éclaté d’un rire gaillard au lieu d’émettre un gloussement discret. …»
Je n’ai pas lu ce roman de Genefort mais il me fait bien envie ^^
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C’est mon premier de cet auteur. Il m’a été conseillé par Book-Trotter et Marine Celebrian
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J’avais lu « Les opéras de l’espace ». Mes souvenirs ce font vagues mais j’avais apprécié (mais encore faut-il aimer le space opera – « Les temps ultramodernes » est-il du space opera ? D’après ce que je vois sur Babelio, non)
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Je ne connais pas.
Je dirais que c’est plus une uchronie (situation historique avec modification) avec une pointe de Space opera (voyage vers une autre planète et aliens). J’ai bien aimé!
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Dit comme ça, ça pourrait me plaire !
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