AMU. Sounds of life : tome 3. Paris : Akata, 2023.

En cours, Plus de 29 tomes.

Chers lecteurs et chères lectrices,

Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le tome 3 du manga Sounds of life de Amu publié chez Akata et que j’ai lu au début de juin 2023.

4^e de couverture

« Le moment fatidique est venu pour les membres du club de koto : ils doivent donner un concert devant l’intégralité du lycée et séduire leurs camarades pour que le proviseur adjoint leur permette de continuer à se réunir. Sans se laisser abattre, et malgré la désinvolture des autres élèves, Chika, Takezô et les autres se lancent dans l’interprétation de leur morceau… »

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Mon avis…

Le fatidique moment est arrivé pour les membres du club de koto. Ils doivent interpréter un morceau afin de séduire, convaincre et époustoufler les autres étudiants que leur club est digne de rester ouvert.

Alors que l’assemblée étudiante est plutôt hostile envers le club, les membres de ce dernier passeront outre leur trac et commenceront l’interprétation de la pièce : Ryuuseigun. (Ryuusei = dragon, yuusei = étoiles ou crépuscule, gun = groupe)

Au cours de la représentation, la mangaka introduira un groupe de dragons qui s’envolera vers l’assistance en propulsant le ressenti des membres du club de koto. Cette représentation est probablement une métaphore aux multiples significations. Une des significations que j’en ai déduite est que Ryuuseigun pourrait être le chant des dragons (puisque le koto représente un dragon) qui sont face à leur crépuscule (dissolution du club de koto). Une espèce de chant du cygne, pour simplifier.

De plus, la mangaka utilise judicieusement les codes graphiques propres aux mangas afin d’illustrer diverses émotions et leur intensité. Les lignes de vitesse représentent l’intensité, la vigueur et l’énergie des gestes.

Les gouttes de sueur quant à elles représentent la stupéfaction et l’angoisse des personnages.

Les lignes verticales sur un visage représentent la gêne, la culpabilité ou la honte.

Les veines saillantes représentant la colère sont peu présentes dans ce tome.

Tome, qui d’ailleurs, m’a laissé insatisfait. Insatisfait, car on illustre de la musique. Le rendu n’est pas optimal, mais comment traduire une mélodie en Shrrang, Brr, Brr, Trrrang, Brr, Dlaaang, Dooong! J’ai cherché la pièce (Ryuuseigun) sur Youtube et j’ai trouvé deux interprétations. La première reprend le passage du manga en y ajoutant le son du koto.

Quant à la seconde, elle est interprétée par des professionnels.

Au terme de leur prestation réussie (la série a plus de 29 tomes… J’espère que vous en aviez conclu que le club réussissait l’épreuve 😉) le groupe disparate originel a été soudé pour l’épreuve et la camaraderie s’installe. Toutefois, l’équilibre est précaire entre les membres. Par ailleurs, l’arrivée d’une nouvelle membre viendra éprouver cet équilibre.

Heureusement, le proviseur (directeur) veille au grain. En forçant le destin, il provoque des rapprochements nécessaires à la cohésion du groupe. Cohésion et amitié qui sont possibles uniquement quand on partage avec les autres.

Conclusion

Le club de koto affronte vaillamment l’assemblée des élèves en leur jouant Ryuuseigun. Un chant du cygne version draconique (se rapportant aux dragons).

En accompagnement à ce chant, la mangaka utilise judicieusement les codes graphiques propres aux mangas.

Ce troisième tome pose également les bases qui serviront à renforcer la cohésion et l’amitié entre les membres du club de koto.

Maintenant, place à l’emprunt et à la lecture des tomes 4 et 5!