Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
La semaine dernière, j’ai commencé la lecture (livre audio par Lizzie) du premier volume (tome 1, 2, 3) de la série de romans de science-fiction Dune de Frank Herbert.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers convoite. Quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et changera le cours de l’histoire. Cependant, les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique : elles veulent créer un homme qui réunira tous les dons latents de l’espèce. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ? »
Premières lignes
C’est à l’heure du commencement qu’il faut tout particulièrement veiller à ce que les équilibres soient précis. Et cela, chaque sœur du Bene Gesserit le sait bien. Ainsi, pour entreprendre cette étude de la vie de Muad’Dib, il convient de le placer tout d’abord en son temps, en la cinquante-septième année de l’Empereur Padishah, Shaddam IV. Il convient aussi de bien le situer, sur la planète Arrakis. Et l’on ne devra pas se laisser abuser par le fait qu’il naquit sur Caladan et y vécut les quinze premières années de sa vie : Arrakis, la planète connue sous le nom de Dune restera sienne à jamais.
Durant la semaine qui précéda le départ pour Arrakis, alors que la frénésie des ultimes préparatifs avait atteint un degré presque insupportable, une vieille femme vint rendre visite à la mère du garçon. Paul.
C’était une douce nuit. Les pierres anciennes du Castel Caladan qui avaient abrité vingt-six générations d’Atréides étaient imprégnées de cette fraîcheur humide qui annonçait toujours un changement de temps.
La vieille femme fut introduite par une porte dérobée et conduite jusqu’à la chambre de Paul par le passage voûté. Pendant un instant, elle put le contempler dans son lit. Il ne dormait pas ; à la faible lueur de la lampe à suspenseur qui flottait près du sol, il distinguait à peine cette lourde silhouette immobile sur le seuil et celle de sa mère, un pas en arrière. La vieille femme était comme l’ombre d’une sorcière ; sa chevelure était faite de toiles d’araignée qui s’emmêlaient autour de ses traits obscurs ; ses yeux étaient comme deux pierres ardentes.
« N’est-il pas bien petit pour son âge, Jessica ? »
La voix sifflait et vibrait comme une balisette mal accordée. Et la douce voix de contralto de la mère de Paul répondit : « Il est bien connu que, chez les Atréides, la croissance est tardive, Votre Révérence. »
« On le dit, on le dit, chuchota la vieille. Pourtant, il a quinze ans déjà. »
« Oui, Votre Révérence. »
« Il est éveillé, il nous écoute. (Elle eut un rire étouffé.) Le rusé petit démon ! Mais ceux de son rang ont besoin de ruse. Et s’il est réellement le Kwisatz Haderach… Eh bien… »
Dans les ténèbres, Paul gardait les yeux mi-clos, réduits à deux fentes très minces. Mais il voyait les yeux de la vieille femme, larges et brillants comme ceux d’un oiseau de nuit, de plus en plus larges, de plus en plus brillants, semblait-il.
« Dors bien, rusé petit démon. Demain tu auras besoin de tous tes moyens pour affronter mon gom jabbar.
…»
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Je compte bien lire cette œuvre un de ces jours !
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Jusqu’à présent j’aime bien et je trouve que le film est somme toute fidèle au premier tome
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C’est bon à savoir, merci !
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