Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
La semaine dernière, j’ai écouté la nouvelle Origines de Franck Thilliez publié par Lizzie.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Au cours de la nuit du 31 décembre 1999, alors que d’autres fêtent l’arrivée du Nouvel An, la doyenne de l’humanité, Marie Pasteur, s’éteint doucement dans sa chambre d’hôpital. À son chevet, Claire, infirmière à la maternité située deux étages plus bas, assiste aux derniers instants de son arrière-grand-mère. Soudain, elle est témoin d’un phénomène inexplicable : Marie, dont le cœur avait pourtant cessé de battre, revient à la vie. Au même moment, dans cette clinique, les bébés meurent les uns après les autres, sans explication plausible…
À la fois conte philosophique et récit fantastique, « Origines » aborde des problématiques liées à la survie de la planète.
Glaçant. »
Premières lignes

Vous pouvez écoutez un extrait audio en suivant ce lien de la maison d’édition audio Lizzie.
Pour les autres, voici un extrait :
« Le temps… Quelle étrange notion. À peine avez-vous lu cette phrase qu’elle appartient déjà au passé. Le présent — le moment exact où vous aviez découvert la phrase précédente — n’existe déjà plus, et le futur est ce que cette phrase était avant que vous ne la lisiez. Passé, présent, futur, réunis dans une simple phrase, wagons d’un train qui roule en sens unique, pense-t-on, un bolide qui fend l’inconnu sans jamais s’arrêter, depuis le point zéro, depuis l’origine, depuis le début du passé, vers une destination que nul ne connaît.
Sauf moi. Je connais l’ultime étape du temps. Je sais où il s’arrête, et dans quelle direction il repart.
Je m’appelle Marie Pasteur. Personne ne lira cette histoire, mais je vais quand même brièvement raconter ce qui s’est passé, tant que mes facultés intellectuelles me le permettent. Bientôt, je ne saurai plus écrire ni lire. Demain, ce crayon à papier entre mes mains ne sera plus qu’un vulgaire morceau de bois que je tiendrai, le poing serré en gribouillant, comme le ferait un enfant de cinq ans. Demain… Ou devrais-je plutôt dire hier ?
Une partie de ce récit n’a pas pu être vérifiée par mes propres yeux, mais je vous relate l’histoire telle qu’on me l’a racontée, et à la troisième personne, comme si vous lisiez un roman. J’en ai tellement lu aux êtres que j’aimais, des romans…
Tout est parti de ce premier jour du nouveau millénaire. Cette fameuse nuit où les feux d’artifice illuminaient le ciel, où tout le monde criait de joie, tandis que fanaient déjà les fleurs du temps. Une fraction de seconde qui a sonné, quelque part, le début de la fin de notre Humanité.
C’était le jour où je suis morte, il y a si longtemps. »
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