Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
Lundi, j’ai commencé le livre Les contes interdits Scrooge de L. P. Sicard publié par les Éditions ADA.
Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.
N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.
4e de couverture

« Une inquiétante boutique que nul n’ose approcher.
Des rumeurs sordides circulant dans les ruelles de la métropole.
Une jeune femme blessée, prête à tout pour fuir le passé.
Un vieillard défiguré que l’avenir obsède.
Et l’instant même, qui ne devient plus qu’un interminable cauchemar.
Charles Dickens, dans son Conte de Noël, présente Scrooge comme un vieil homme avare et détestable. Cette réécriture des Contes Interdits lui ajoute une obsession maladive et meurtrière pour le temps : ce nouveau Scrooge doit être craint comme la peste noire. Pourtant, une étrangère ignore les avertissements à l’égard de cet homme. Et celle-ci, entraînée dans les bas-fonds de la démence, comprendra bien vite que son temps est compté. »
Premières lignes
« Nous sommes des mendiants. Les gens se ruent par milliers dans les bibliothèques et librairies pour lire les biographies insipides de personnalités de la télévision, de la politique ou des sports professionnels. Ils sont là, assis sur leur gros derrière, en pâmoison devant les succès d’autrui, saisis d’une admiration malsaine qu’ils n’oseront toujours avouer. C’est là le propre de notre société que de glorifier indûment ceux qui ont su s’élever au-dessus de la masse, qu’importe s’ils ont dû pour ce faire écraser ceux qui les entourent. Par cette sacralisation du succès, de la popularité, le peuple ne fait qu’entériner sa petitesse, assumer son rôle tierce de spectateur, d’admirateur, voire de fanatique. On applaudit les salaires démesurés des lanceurs de ballon, et on dédaigne les miséreux dès qu’ils demandent quelques pièces pour se nourrir ou sombrer dans un quelconque paradis artificiel, unique repos auquel ils ont véritablement accès. (…) »
Ca a l’air bien piquant une bonne critique de notre société dans ces premières lignes
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En effet, ça dénonce bien au début, mais le livre n’est pas ce à quoi je m’attendait. Malheureusement, c’est du gros Patrick Sénécal qui utilise le nom Scrooge pour décrire une histoire qui n’est pas fondamentalement celle de Scrooge. Néanmoins, l’histoire est prenante.
Ce sera peut-être l’article de la semaine si je me décide à l’écrire…
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