Premières lignes : La fille qui a sauvé Noël

Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,

Hier, j’ai commencé le roman jeunesse, en version électronique, La fille qui a sauvé Noël de Matt Haig, illustré par Christ Mould publié par Helium. Ce livre est la suite de Un garçon nommé Noël.

Le rendez-vous hebdomadaire Premières lignes a été créé par Ma lecturothèque  et il vise à faire découvrir un livre au travers de ses premières lignes. Je vise à vous faire découvrir mes nouvelles lectures au travers de ses premières lignes et de sa 4e de couverture.

N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions ou à inscrire en commentaire le lien de votre rendez-vous.

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Premières lignes : Un garçon nommé Noël, A boy called Christmas
Mon avis… Un garçon nommé Noël

4e de couverture

« Après Un garçon nommé Noël, un nouveau roman de Noël par le talentueux Matt Haig. La jeune Amélia, qui vit à Londres, est la première petite fille à qui le père Noël rend visite. Un an plus tard, elle lui écrit une lettre désespérée pour qu’il l’aide à sauver sa mère malade. Mais le père Noël doit faire face à une série de catastrophes à Lutinbourg, et les espoirs d’Amélia s’envolent. Qui sauvera la magie de Noël ?… Un roman de la collection de fiction hélium, pour les 9-12 ans.  »

Premières lignes

« Savez-vous ce qui fait marcher la magie ?

La magie qui fait voler des rennes dans le ciel ? Celle qui aide le père Noël à parcourir le monde entier en une seule nuit ? Qui arrête le temps et réalise les rêves ?

L’espoir.

Voilà ce qui la fait marcher.

Sans espoir, pas de magie.

Ce n’est pas le père Noël, ni Éclair ni aucun des autres rennes qui font la magie de la nuit de Noël.

Non, ce sont les enfants, tous ces enfants qui la désirent et qui en rêvent. Si personne n’en voulait, il n’y en aurait pas. Et parce que nous savons que le père Noël passe chaque année, nous savons à présent que la magie – du moins, une certaine sorte de magie – existe.

Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où personne ne décorait de sapin ni ne déchirait de papier cadeau. C’était une époque très triste, où peu d’enfants humains avaient des raisons de croire à la magie.

C’est pourquoi le père Noël eut beaucoup de travail, la première fois qu’il décida de donner aux enfants humains une raison d’être heureux et d’y croire.

Les jouets étaient dans sa hotte, le traîneau et les rennes étaient prêts, mais en s’envolant de Lutinbourg il s’aperçut qu’il n’y avait pas suffisamment de magie dans l’air. Il traversa bien l’aurore boréale, mais elle ne brillait pas assez. Et la raison de ce manque de magie, c’est qu’il n’y avait pas assez d’espoir. Car après tout, comment un enfant pourrait-il appeler la magie de ses vœux s’il ne l’a jamais vue ?

Et ainsi, ce tout premier passage du père Noël faillit bien ne pas avoir lieu. Et s’il eut lieu, ce fut grâce à une seule personne. Une enfant humaine. Une fillette, à Londres, qui croyait totalement à la magie. Qui espérait un miracle, chaque jour, encore et toujours. C’était elle, l’enfant qui avait cru au père Noël avant quiconque. Ce fut elle qui l’aida, alors que ses rennes commençaient à faiblir, car l’espoir qu’elle répandit dans le monde ce soir-là ajouta de la lumière dans les cieux. Elle donna au père Noël un but. Une direction à suivre. Et il suivit cette fine piste lumineuse jusque chez elle, au 99 de la rue de la Bimbeloterie, à Londres.

Une fois que ce fut fait, une fois qu’il eut déposé une grande chaussette pleine de jouets au pied de son lit pouilleux, l’espoir grandit. La magie était là, dans le monde, et elle se propagea dans les rêves des enfants. Mais le père Noël ne pouvait pas se mentir : sans cette unique enfant, cette fillette de huit ans appelée Amélia S. Perrance qui croyait si fort en la magie, Noël n’aurait jamais existé tel que nous le connaissons. Bien sûr, il fallait aussi les lutins, les rennes et l’atelier et tout ça, mais c’était elle qui avait sauvé la fête. Le rêve de magie.

Elle était la première enfant.

La fille qui sauva Noël.

Et le père Noël ne l’oublierait jamais.

(…) »

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