NAKAGAWA, Kaiji. Route End : t. 2. Paris : Ki-oon, 2018.
Seinen, 8 tomes.
Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le second tome de la série Route End dessiné par Kaiji Nakagawa.
4e de couverture

« M. Tachibana, le directeur de la société de nettoyage spécialisé où travaille Taji, est retrouvé assassiné par End… L’employé a du mal à s’en remettre : l’homme était comme un père pour lui. Son seul souhait à présent est de voir le meurtrier puni pour ses crimes… Seulement, la police semble incapable de déceler la moindre piste !
Le nettoyeur de cadavres décide alors de prendre les choses en main. Manque de chance, ses investigations ne passent pas inaperçues… Il se retrouve, dans son propre appartement, face à un homme masqué qui menace son petit neveu d’un couteau ! Le nom de l’intrus ? « End », bien sûr…
La chasse à l’homme est lancée ! Personnages complexes et meurtres mystérieux, tous les ingrédients sont réunis pour une enquête palpitante signée Kaiji Nakagawa, le nouveau talent du thriller psychologique ! »
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Premières lignes : Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8
Mon avis : Tome 1
Mon avis…
Avant d’écrire cet avis, j’ai survolé les événements de ce tome afin d’éviter de faire des liens avec les deux autres tomes (3-4) de la série que j’ai déjà lus. Je suis au regret de vous annoncer que ce n’est pas dans ce tome que je vais dévoiler les liens annoncés dans le précédent article.
Outre le passage, au début du tome, plus animé avec « End » et un passage sur le quotidien de l’entreprise Aum, la majeure partie de ce tome est centré sur l’enquête.
Durant l’enquête de police, il y aura beaucoup de pages pour peu de réelles avancées. Ces avancées, si on peut les qualifier de telles, soulèvent davantage de questions que de pistes afin d’arrêter « End ».
À l’instar du premier tome, où l’auteur a présenté la thanatophilie de Kaji, l’auteur aborde dans ce tome celle d’Omi Kato. Il n’est pas encore temps d’en parler, mais je vais le faire dans un des avis. Ça reste à voir en fonction des dévoilements des autres tomes.
Au fur et à mesure que l’histoire avance, l’auteur dévoile progressivement les personnages complexes qu’il a imaginés et c’est réussi! On reste accroché!
Cependant, j’ai parfois des difficultés avec les transitions. Dans cette série, le lecteur suit environ trois histoires en parallèle en plus des analepses. Bien que ce soit pertinent, je trouve que les transitions entre deux événements sont brutales et souvent imprévisibles. Le lecteur change de page, pas de chapitre, et il se retrouve avec l’histoire d’un autre personnage. Il y a toujours une légère déstabilisation. Bien que certains chapitres soient courts, aurait-on pu faire des chapitres plus courts ou les regrouper? Probablement.
En plus de ces transitions difficiles, j’ai remarqué que le coup de crayon de Kaji Nakagawa reste plutôt superficiel. Par superficiel, j’entends des dessins fonctionnels et sans fioritures. À l’inverse de Chiruran où les dessins sont comblés de détails, dont les motifs sur les kimonos. J’ai aussi relevé un problème de cohérence avec une valise sur un divan ou le personnage était couché deux pages avant.
Conclusion
Ce second tome poursuit la sombre et énigmatique enquête que Kaiji Nakagawa a commencée.
Au terme du tome, le lecteur a poursuivi sa découverte des mystères entourant l’histoire et les personnages de Route End.
Semblable et différent à la fois, le deuxième tome est moins macabre que le premier et il permet à l’enquête de s’entamer sans avoir de grands bonds dans l’enquête.
J’ai hâte de découvrir la suite. Il parait que c’est singulier…
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