Le conquérant et moi

KJAERSTAD, Jan. Le conquérant. Paris : Monsieur Toussaint Louverture, 2018.

Aujourd’hui, je vous présente un article qui n’est pas une critique du roman Le conquérant, mais bien un article expliquant pourquoi j’ai choisi d’appliquer trois des dix droits du lecteur tels qu’énoncés par Daniel Pennac.

4e de couverture

« Jonas Wergeland est une célébrité au pays des fjords. Parti de rien, il réussit à créer une émission révolutionnaire sur les Norvégiens remarquables. Sa propre existence faite de rencontres, de voyages et de coups de génie, semble déjà extraordinaire. Pourtant aujourd’hui, Jonas est accusé d’avoir brutalement assassiné la femme de sa vie, et alors qu’il attend son procès muré dans le silence, les médias déchaînés tentent sans succès de dresser le portrait définitif du héros déchu. Face aux infinies contradictions de son existence, surgit une femme mystérieuse qui va raconter l’histoire tortueuse de Jonas – de sa jeunesse, sombre et parfois cruelle, à son tragique désir de conquête. Or, plus le récit avance, plus les motifs jaillissent, et plus il semble évident qu’à travers ses révélations, elle poursuit un dessein bien précis. »

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Premières lignes : Le conquérant

Le premier point qu’il convient de dire c’est : comment ai-je trouvé ce livre? Tout simplement lors d’une visite à ma bibliothèque de quartier. Il attendait patiemment d’être remarqué sur un présentoir au milieu d’autres suggestions. Sa couverture particulière a accroché mon œil ainsi que l’absence de titre sur la première de couverture (le dessus). Puis, saisissant ce lourd volume, je l’ai tourné et lu la quatrième de couverture qui annonce le récit d’une célébrité norvégienne qui sombre dans la tourmente. À ce point, tout me plaisait. Hop! Je l’emprunte et dans mon sac!

Commence alors le récit. Le premier chapitre de cinq pages donne du croustillant et un élément déclencheur afin de ferrer le lecteur. Ce chapitre contient beaucoup de références à d’autres œuvres, une écriture serrée et aucun dialogue. 

S’ensuit alors le second chapitre sur l’adolescence du personnage principal, Jonas, et de sa découverte des seins… Encore une fois, le chapitre est composé de références littéraires et culturelles nombreuses, d’un sujet fort ainsi que de l’absence de dialogues.

Il en est de même pour les chapitres suivants…

Après cinq chapitres, mon enthousiasme est tombé et je progresse lentement… Aucun dialogue, ni même le moindre signe d’un meutre à venir comme l’annonce la quatrième de couverture. 

C’est à ce moment que je me suis posé trois questions sur cette lecture. 

Est-ce que mon enthousiasme peut revenir?

J’ai donc appliqué le deuxième droit du lecteur, « Le droit de sauter des pages». Comme souvent, j’ai fait ce que je fais tout le temps, mais vraiment tout le temps…, c’est lire la fin! Lire la fin me motive, éveille ma curiosité dans la plupart des cas et me pousse à reprendre ma lecture afin de comprendre ce qui s’est passé. Parfois, je lis la fin afin de mettre un terme au suspense qui me ronge et reprendre ma lecture afin de comprendre ce qui s’est passé. Bref, ça fonctionne bien avec moi et comme le disent certains, ce qui compte c’est le voyage et non la destination. Pour cette fois, lire la fin ne fut pas un succès et je me suis posé la seconde question.

Est-ce que le style me convient?

La réponse simple est : non. La réponse compliquée est que je n’arrive pas à comprendre ni à voir le lien entre les chapitres lus et le résumé présent en quatrième de couverture. De plus, les récits de type biographiques ou autobiographiques ne sont pas du tout ma tasse de thé et Le conquérant m’y fait beaucoup penser. Tout cela me mène à la troisième question.

Est-ce que j’éprouve du plaisir?

Non. Pas du tout! J’ai pas de « fun » à lire Le conquérant! Alors, pourquoi me forcer à le lire?

C’est donc ainsi que j’ai appliqué la première règle du lecteur, « Le droit de ne pas lire », et en particulier, ne pas lire ce qui nous déplaît. La première règle m’a conduit à la troisième règle, « Le droit de ne pas finir un livre ».

Pour conclure cet article différent, si la quatrième de couverture de Le conquérant vous séduit, lancez-vous! Ce n’est pas parce que je n’aime pas que vous serez du même avis.

Bonne découverte!

2 commentaires sur « Le conquérant et moi »

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