Läckberg, Camilla. Sans passer par la case départ. Paris : Actes noirs, 2021. 104 p.
Läckberg, Camilla. Sans passer par la case départ. Paris : Actes sud audio, 2021. 26 min.
Chères lecteurs et lectrices aimant la lecture,
Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le livre audio que j’ai écouté il y a quelques semaines, Sans passer par la case départ de Camilla Läckberg.
Lors de ma dernière navigation dans le catalogue audio de ma bibliothèque, je suis tombé sur cette nouvelle publiée depuis maintenant près d’un an. Puisque j’apprécie les romans de cette autrice, je me suis lancé dans l’écoute de cette histoire de la « reine du polar suédois ».
4e de couverture

« Skurusundet, détroit huppé dans l’archipel de Stockholm, réveillon de la Saint-Sylvestre. Quatre jeunes sont réunis pour fêter la nouvelle année. Pour braver l’ennui, ils décident de jouer au Monopoly. Mais ils ne sont plus des enfants : il faut pimenter les règles et les enjeux. La partie d’action ou vérité dans laquelle ils se lancent les entraîne vers des révélations de plus en plus fracassantes et des mises en situation de plus en plus dangereuses, jusqu’au point de non-retour… »
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Premières lignes : Sans passer par la case départ
Des ailes d’Argent — Chronique
Mon avis…
Que dire sur ces 114 pages sans trop en dévoiler?
Trop court! J’aurais aimé que l’histoire dure plus longtemps, mais une question se pose, est-ce que cette nouvelle aurait toujours été aussi bonne?
L’histoire narre, comme le dit la quatrième de couverture, les péripéties de quatre jeunes fortunés qui décident de passer le temps qui reste avant le Nouvel An en jouant à une partie de Monopoly pimentée à la sauce Vérité ou Conséquence…
Ce que la quatrième de couverture ne révèle pas, c’est que l’amitié de Liv, Martina, Max et Anton s’étiole depuis un certain temps. Les causes : rivalités, jalousie et non-dits.
Au fur et à mesure que le taux d’alcool des protagonistes augmente et que les vérités éclatent, l’alchimie du quatuor revient et dévoile des adulescents ravagés de l’intérieur.
« On présente bien, on est épanouis et irréprochables en apparence, mais tristes et ravagés à l’intérieur ».
Mensonges, amour, viol, adultère, richesse, banqueroute et alcoolisme composent le nouveau ciment de ces jeunes qui vivent la misère des riches.
Camilla Läckberg à l’habitude de prendre son temps afin de dévoiler l’intrigue de ses histoires denses. Cependant, cette fois-ci, elle déroge à la règle avec ce minuscule roman noir fracassant qui dénonce le faste et les mauvaises habitudes des riches.
Avec Sans laisser de traces, l’autrice sort de sa zone de confort avec une ambiance et un rythme différent de sa série Erica Falck et Patrick Hedström. Ce changement est le bienvenu et il réussit à entraîner le lecteur sur la pente verglacée où s’aventure le quatuor à quelques heures du Nouvel An.
Conclusion
J’ai adoré!
Le temps a passé sans que je m’en rende compte. Fort probablement que je vais appliquer, un jour ou l’autre, le quatrième droit du lecteur : Le droit de relire.
D’un côté, ce roman noir accuse habilement le faste et les travers des gens fortunés qui se croient tout permis.
D’un autre côté, il divertit habilement le lecteur en lui présentant les excès et le montage en épingle des situations vécues par ces jeunes de 18 ans… L’âge de l’insouciance, des grands rêves, des premières amours, de l’invulnérabilité, etc.
Jusqu’où se sont rendus Liv, Martina, Max et Anton?
Je vous laisse le découvrir, il ne vous faudra que peu de temps pour le savoir!
Bonne découverte!
2 commentaires sur « Mon avis… Sans passer par la case départ »