Mon avis… Fables et légendes japonaises : créatures fantastiques

Otsuka, Ippei. Fables et légendes japonaises : Créatures fantastiques. Paris : Ynnis Editions, 2022.

Chers lecteurs et chères lectrices chérissant la lecture,

Aujourd’hui, je vous présente mon avis sur le recueil de contes Fables et légendes japonaises : Créatures fantastiques écrit par Ippei Otsuka dont j’ai commencé la lecture pour le défi de La semaine à 1000 pages du Pingouin Vert de septembre et que j’ai terminé de lire en septembre également.

4e de couverture

« Des récits intemporels, des héros incontournables du folklore nippon !

Aussi nombreux que fascinants, les contes du Japon et leurs enseignements traversent les âges. La sagesse, mais aussi la bravoure, la sincérité ou encore l’amitié y sont centrales. Découvrez dans cet ouvrage ces récits porteurs de valeurs, qui mettent en scène les personnages emblématiques des légendes nipponnes : Son Goku, Momotaro, Kintaro, Hanako et tant d’autres.

Une lecture pour tous! »

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Premières lignes : Fables et légendes japonaises : Créatures fantastiques

Le mardi sur son 31 : Fables et légendes japonaises : Créatures fantastiques

Premières lignes : Fables et légendes japonaises

Mon avis… Fables et légendes japonaises

Mon avis…

Comme pour les autres recueils de contes, j’ai appliqué la stratégie consistant à lire un seul conte par jour. Cette manière de procéder me permet d’effectuer une démarcation entre deux histoires et ainsi de mieux les apprécier.

Tout comme le premier recueil, il contient un glossaire permettant de comprendre la signification de certains mots japonais inclus dans le texte. Malheureusement, ce ne sont pas tous les mots étrangers (japonais) qui ont droit à leur définition dans le glossaire.

Ce recueil est composé de huit contes qui sont tous accompagnés par leurs notes historiques. Ces contes sont : Bunbuku, la théière dansante; Ushiwakamaru et Benkei; La gratitude de la grue; La joue du vieux bûcheron; La cape d’invisibilité du tengu; Le dieu du tonnerre et le mûrier; Histoires de Kappa et Okon, le renard filou.

Bien que je puisse discuter de chacun des contes, j’ai choisi de partager mon avis sur trois des dix fables et légendes de ce recueil.

Bunbuku, la théière dansante

Le premier conte du recueil est Bunbuku, la théière dansante et c’est l’un des contes que j’ai aimés. Long de 17 pages, l’histoire raconte les mésaventures d’un moine qui achète une vieille théière (qui se révèle être Bunbuku) avant de s’en départir au bénéfice  d’un ferblantier. Ce ferblantier est alors rempli de joie par Bunbuku. Cette histoire m’a conquis par l’entraide entre Bunbuku et le ferblantier. Ensemble, la joie, le bonheur et la richesse ne faisaient qu’un.

Benkei et Ushiwakamaru

Le second conte du recueil est Ushiwakamaru et Benkei. Comme de nombreux contes japonais, le héros est un jeune garçon. Dans ce conte, Ushiwakamaru, alors âgé de 7 ans, décide de s’entraîner afin de devenir le meilleur sabreur. Au cours de son entraînement sur le mont Kurama, il rencontre une créature fantastique, Sojobo le roi des tengu (humanoïde corbeau). Ce conte a capté mon attention sur de nombreux points, la description riche en détail de Sojobo (Extrait : Le mardi sur son 31), la détermination d’Ushiwakamaru alors qu’il est un enfant, la sagesse d’Ushiwakamaru lorsqu’il est adulte et les abondantes notes sur le conte (crabes Benkei, historique, adaptations, etc.)

Voici comment je m’imagine Sojobo d’après la description fournie (tirée du conte La cape d’invisibilité du tengu).
Kaijin, le dieu du tonnerre

Le troisième conte que j’ai retenu, c’est Le dieu du tonnerre et le mûrier. Ce conte commence comme Jack et le haricot magique et se poursuit sur les nuages en compagnie des géants. Cependant, ce serait plutôt Nasu et le plant d’aubergine magique et le dieu du tonnerre et ses filles. Outre le fait que le déroulement initial de l’histoire est celui d’un conte bien connu en occident, l’histoire m’a marqué par les descriptions de Kaijin et de ses filles qui sont l’orage. De plus, dans les notes qui accompagnent l’histoire, nous en apprenons davantage sur Fujin le dieu du vent et sur les vents divins (kamikaze), ainsi que sur l’origine de la protection offerte par les mûriers face à la foudre.

« […] elle faisait tournoyer sa tête et ses cheveux. De temps en temps, entre ses mèches, ses yeux jaunes scintillaient […] et sa longue langue en forme de serpent s’élançait […] créant une scène qu’il était presque impossible de regarder sans avoir la nausée. […] elle serra entre ses mains crochues [une énorme louche] […] Les nuages […] commencèrent à devenir gris, à se gonfler et à bouillir. »

« [Elle tint le miroir] fermement et le tourna vers le soleil. Puis, elle se mit à bouger de façon désordonnée, ébauchant une sorte de danse, peut-être en proie à des convulsions […] Ainsi, les rayons du soleil furent captés par la glace qu’elle tenait devant elle et, en un instant, ils se transformèrent en d’éblouissants éclats de lumière qui se reflétèrent tout autour d’elle et se déchirèrent en des dizaines d’éclairs qui fendirent les nuages. »

En terminant cet avis, je souhaite mentionner le magnifique travail de recherche entourant toutes les notes qui accompagnent les contes. Au cours de ma lecture, j’ai appris sur les chiens viverrins (Bunbuku, la théière dansante, sur les traditions folkloriques (La gratitude de la grue, La joue du vieux bûcheron), sur les kappa (Histoires de Kappa) et sur les kitsune ou renards (Okon, le renard filou).

Conclusion

Comme pour le premier recueil, j’ai un avis favorable envers les contes qu’il contient.

Encore une fois, je suis tombé sous le charme de ce recueil en voyant sa couverture, qui malheureusement, n’a aucun conte à son image.

La lecture de ce second recueil de contes de Ippei Otsuka m’a fait sourire et a laissé place à l’imaginaire des légendes japonaises.

Je ne relirai sûrement pas tous les contes, mais j’en relirai indubitablement certains avec joie.

L’éditeur a fait du bon travail avec le glossaire et le talent des artistes qui ont ajouté ici et là quelques images.

Peut-on espérer d’autres recueils? Seul le temps nous le dira!

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